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DEEE : contrainte ou opportunité ?

18/07/2018

Parce qu’ils contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l’environnement (piles et accumulateurs, gaz à effet de serre, composants contenant du mercure, condensateurs pouvant contenir des PCB, etc.), les DEEE font l’objet depuis 2003 d’une Directive Européenne prévoyant leur destruction. Les DSI le savent bien : plus question de les mettre dans une benne pour envoi en décharge.

Pour certains, cette gestion de la fin de vie des matériels tourne au cauchemar : même si les processus de collecte sont rodés, il faut savoir gérer les « EOL » (end of life) des produits puis les entasser dans un coin de la DSI en attendant qu’il y en ait suffisamment pour faire passer un organisme collecteur (qui ne se déplacera pas pour un clavier seulement).

Il existe pourtant des solutions qui permettent de mieux gérer les DEEE, voire d’aller plus loin dans la réflexion et de transformer la contrainte du traitement des DEEE en véritable opportunité.

Rappel – qu’est-ce qu’un DEEE ?

Pour rappel, un DEEE est un Déchet issu des Equipements Electriques ou Electroniques qui fonctionnent grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques (en clair, tous les équipements fonctionnant avec une prise électrique ou une pile).

Les composants et les consommables comme les cartouches d’encre, les CD, les piles et autres accumulateurs sont aussi concernés par la Directive Européenne.

Cette Directive Européenne qui définit les modalités de sa gestion a été mise en place en 2003 et se voit régulièrement révisée.

Les solutions classiques pour les DEEE : la collecte ou le don!

La solution la plus classique pour se débarrasser de ses matériels devenus obsolètes est de faire appel à un organisme collecteur labellisé par l’Etat qui procèdera à son recyclage s’il arrive à réparer et/ou optimiser les machines ou à sa destruction. Chaque année, ce sont plus de 500.000 tonnes de DEEE qui sont collectées (source : ADEME).

Faire appel à ces organismes a un coût : d’abord le coût direct de la collecte, ensuite celui, indirect, d’entreposer les machines le temps de faire passer l’organisme en question. Autre coût qui n’est pas à négliger : la mise en place de la procédure qui définira l’obsolescence des machines, leur remplacement, le stockage des anciennes machines …

L’autre possibilité est de donner les matériels en fin de vie à des associations, soit pour leurs propres besoins IT soit en tant que matière première dans le cas où l’objet de ces associations serait la revalorisation ou la réparation de matériels défectueux. Cette démarche a l’avantage de satisfaire tout le monde : l’association qui ne peut se permettre l’achat de matériels neufs ou qui se retrouve avec une nouvelle matière première à travailler et l’entreprise qui se débarrasse de son vieux parc IT, sans compter que, selon l’association concernée il n’est pas exclus de pouvoir déduire fiscalement les dons effectués, si tant est que comptablement, le matériel ait encore une quelconque valeur. En revanche, cela nécessite de faire un vrai travail de recherche sur lesdites associations, lesquelles devront, tôt ou tard, à leur tour, gérer ces DEEE. 

Aller plus loin avec les DEEE : toujours être la pointe de la technologie

Et si l’entreprise voyait plus loin que la corvée de traitement des DEEE ? Et si en se débarrassant sans risque de ses matériels sans même devoir mettre en place les procédures qui s’imposent, le DSI en profitait pour maintenir un parc à jour technologiquement et avec les meilleurs niveaux de sécurité des matériels, ce qui est en ces temps de cyber-risques accrus, est loin d’être superflu ?

Cette nouvelle piste de réflexion, c’est celle que propose la location longue durée : des contrats qui lient loueur et locataire sur une période précise à la fin de laquelle, les matériels sont repris par le loueur et remplacés par leur version plus récente. Non seulement il n’y a plus rien à gérer  en amont (DEEE à traiter) ou en aval (machines à racheter) mais en plus le parc informatique est toujours au niveau technologique optimum en regard des besoins de l’entreprise. De quoi laisser le DSI s’occuper de tâches à plus forte valeur ajoutée !

Quant aux matériels repris, priorité doit être faite à la meilleure façon de les recycler et/ou réutiliser le matériel après effacement des disques durs pour le revendre à un autre utilisateur. Dans les cas où l’équipement informatique ne peut être revendu, les composants de base sont récupérés en tant que pièces de rechange et les déchets restants sont recyclés en conformité avec la législation actuelle.

Le loueur démantèle les matériels obsolètes ou défectueux de manière responsable en pleine conformité avec la directive DEEE.  

CSI Leasing est spécialiste de la location longue durée depuis plusieurs années. Fournir aux entreprises l’exact matériel dont elles ont besoin et gérer son cycle de vie est dans son ADN. 

Notre filiale, CSI Lifecycle Services, peut vous aider répondre à vos obligations par rapport aux réglementations applicables. En effet CSI Lifecycle Services est enregistrée auprès de l’Agence de l’environnement (CCN / 059442/2011) en tant qu’installation de traitement agréé (ATF). La gestion du cycle de vie par CSI vous assure d’avoir les matériels les plus à jour en matière de technologie. 

N’hésitez pas à nous contacter pour transformer la contrainte DEEE en opportunité de service à vos utilisateurs.